"encres et collages" Alain TOUSSAINT
15/02/2019>>>09/03/2019
"encres et collages" Alain TOUSSAINT
15/02/2019>>>09/03/2019
"Entre chien et loup" Carmen COLLANTES - Diego TAMPANELLI
Carte Blanche à TPK -L'Hospitalet de Llobregat.
Exposition et performance.
20/04/2018>>06/05/2018
Carmen Collantes entre chien et loup | Carmen Collantes,photo | Collantes ensemble |
---|---|---|
Carmen Collantes Intervention sur photo. | Diego Tampanelli | D.Tampanelli |
Collantes_Tampanelli creation commune | Performance | Performance |
Performance | Performance | Performance |
Performance | Performance | Performance |
Performance fin in situ dans le lieu | Performance | Performance |
"Le travail à quatre mains de Carmen Collantes et de Diego Tampanelli s’est cloturé par une performances très en accord avec leur intitulé « entre chien et loup » - intervalle inquiétant du glissement du jour en nuit où il est difficile de distinguer avec certitude-. Les deux artistes nous parlent à la fois d’espace paysage, d’espace temps, et d’espace corps. La toile et son chassis étant pour Diego Tampanelli la métaphore du corps, peau et squelette, humeurs de coulure rose évoquant entre autres l’ancrage vertical, il propose des pièces toiles et bois réalisées pour le lieu dont la sobriété amène à trouver le sens au-delà de leur apparente simplicité. Carmen Collantes, elle, travaille sur le paysage revisité par la technique photo traditionnelle ou numérique. Horizons incertains pour la grande photo argentique, tirage informatique pour les petits formats où elle inscrit ,par un gommage acharné sur la surface encore fragile, la notion de disparition ou d’intemporalité. L’intervalle entre chien et loup…sœur jumelle de l’heure bleue est ici devenue l’heure grise et noire.
Leur performance utilisant le drap trempé comme support, la peinture noire comme matériau-nuit nous fait assister par la force de la pesanteur à la naissance d’un paysage tout en brume qui
, réinstallé in situ dans la galerie, à la verticale, nous invite à y retrouver le corps, l’espace paysage et d’autres questionnements autour de la matière et de la représentation.
Avec la statuette de femme antique occupant la « chambre noire », plâtre maintes fois dessiné par les élèves des écoles d’art, brisé puis re-présenté sur trépied, les artistes nous invitent à une réflexion sur le glissement de statut de l’œuvre. Multiple en sa fonction première elle devient une œuvre « unique » par sa brisure même."
Très sensible travail à deux, cette exposition-installation nous montre, s’il en était besoin, la qualité de conception et de réalisation in situ de ces deux artistes catalans (TPK l’Hospitalet de Llobregat, Barcelone ) travaillant pour la première fois sur un projet commun.